Lévi-Strauss : les mythes et leur sens

Claude Lévi-Strauss (1908-2009), professeur de philosophie, est devenu ethnologue au hasard d’une expédition au Brésil. Il est revenu de sa rencontre avec des peuplades dites « primitives » avec la conviction que toutes les cultures « pensent » et qu’aucune n’est inférieure à l’autre.
Lévi-Strauss a recensé des milliers de mythes, de tatouages, d’interdits alimentaires, et trouvé dans cette apparente diversité des structures communes. A travers les mœurs, les systèmes de parenté, les manières de table, les rites sociaux, les contes, les mythes et les religions, s’exprimerait une même structure, qui codifie les échanges entre individus et groupes, et maintient l’équilibre de la communauté.
Des descriptions et des analyses passionnantes, qui annoncent une vision contemporaine du monde, la fin des idées de progrès et de séparation de l’homme et de la nature.

Mais cette grille issue des théories structuralistes, plaquée sur des réalités mouvantes et multiples, n’est-elle pas réductrice et arbitraire ?

Bibliographie

Les études d’ethnologie de Lévi-Strauss sont techniques et complexes.
En revanche, on peut lire avec intérêt « Tristes tropiques », en éditions de poche, qui dès sa parution en 1955 connut un immense succès.