De l’évolution des êtres

 

Au programme du prochain café philosophique : Charles Darwin (1809-1882).

L’immense mérite de Darwin est d’avoir formulé une théorie rendant compte de la variabilité naturelle des espèces, de la liaison entre les formes fossiles et actuelles, et de la filiation de tout le vivant à travers des millions d’années (des milliards, en fait !) d’évolution ; c’est la théorie de l’évolutionnisme. Pour Darwin, les espèces évoluent au hasard, des caractères héréditaires nouveaux apparaissant continuellement dans leurs populations : mais ces mutations ne sont pas dirigées, elles sont aveugles et peuvent aussi bien avantager que désavantager leur porteur ; il se fait donc une sélection parmi les membres de l’espèce, les mieux adaptés au milieu par le hasard survivant alors et donnant éventuellement naissance à une descendance viable.

Darwin avait compris que tous les êtres vivants partagent des ancêtres communs, formant un immense arbre généalogique, qui remonte aux origines de la vie sur terre.

La séance débutera par une présentation faite par un scientifique fin connaisseur des sciences de la nature, Michel Tranier, ancien directeur des Collections du Museum d’histoire naturelle de Paris.

Le 6 février à 18h30 au café-restaurant l’Antre-Potes, 39 rue de la République à Noizay.